Lupita Palacios a effectué un retour remarquable à l’école, devenant une véritable source d’inspiration après avoir été empêchée par sa famille de poursuivre ses études plus jeune.
Née dans la communauté indigène de Vicente Guerrero, dans la région d’Ocozocoautla, au Chiapas, au Mexique, Lupita n’a pas eu l’opportunité d’étudier durant son enfance. Ses parents considéraient la scolarisation comme une perte de temps et la voyaient comme une enfant paresseuse.
Elle a donc passé son enfance à travailler comme femme de ménage et vendeuse, participant même à la création du marché Cinco de Mayo à Tuxtla Gutiérrez, la capitale du Chiapas.
Malgré ces conditions difficiles, Lupita n’a jamais perdu son désir d’apprendre. Fascinée par les magazines et les revues, elle a décidé de retourner à l’école avec pour objectif initial d’apprendre à lire et à écrire. Avec détermination, elle a obtenu son diplôme de fin d’études primaires, ce qui lui a donné la motivation de continuer ses études.
Contre les normes traditionnelles qui associent l’apprentissage à la jeunesse, Lupita s’est lancée dans cette aventure plus tardivement, avec l’aide précieuse de l’Institut Chiapaneco. Cette démarche lui a permis de surmonter l’analphabétisme et de plonger dans le monde universitaire.
Pour Lupita, étudier à un âge avancé n’est pas seulement une question d’acquisition de savoir ; cela lui permet de rester active et utile à la société. Aujourd’hui, elle vit à Tuxtla Gutiérrez avec ses petites-filles, où elle reçoit régulièrement la visite de l’Institut Chiapaneco, qui la soutient et l’encourage à poursuivre ses études.
Le parcours de Lupita, qui défie les normes sociales et les attentes liées à l’âge, est une démonstration impressionnante de courage et de détermination.
Elle est une source d’inspiration non seulement pour ses nombreux descendants, mais aussi pour tous ceux qui pensent qu’il est trop tard pour changer de vie. Son histoire montre que les possibilités d’apprendre et de se développer en tant qu’individu n’ont pas de limite d’âge.